Heb 12.26b-27: « Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. »
Peu importe où nous tournons nos regards, nous voyons de puissants bouleversements et changements de dimension globale à l’horizon. Il me semble que c’est comme lors du tsunami : celui qui est sensible à l’esprit prophétique a déjà enregistré des ondes de choc ici et là depuis un certain temps. Et ce qui a commencé comme une vague de fond à peine perceptible, s’amoncelle maintenant en un puissant raz de marée. Actuellement, on entend des avertissements pressants à beaucoup d’endroits. Sont-ils entendus ?
Celui qui les ignore encore payera un grand prix. « Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » (Ga. 6 : 7)
Nous prions depuis longtemps pour le réveil. Nous n’étions pas toujours conscients de ce que nous demandions vraiment par là. Mais n’est-ce pas ainsi que là où le royaume de Dieu prend forme et se dessine, que là aussi les abîmes du mal deviennent de plus en plus manifestes ? Jésus n’a pas seulement mobilisé des amis, mais aussi les ennemis, parce qu’il a appelé les choses par leur nom. Il était une menace pour tous ceux qui voulaient vivre dans le mensonge, l’apparence et les compromis.
En ces jours, Jésus fait aussi un travail de fond en nous. C’est pourquoi il permet par moments des tempêtes violentes dans la vie de ses disciples, afin qu’il devienne visible si notre vie est vraiment fondée sur le roc inébranlable, ou si nous avançons sur le fondement de nos propres conceptions ou d’erreurs pieuses. Beaucoup d’entre nous le vivent personnellement ou dans leur église.
Année de restauration
Nous croyons avoir entendu dire que Dieu a appelé l’année 2009 une année de restauration. La restauration se réalise tandis qu’on s’arrête avant que Dieu ne vienne, qu’on L’écoute et agisse ensuite. Ainsi, les violentes tempêtes qui ébranlent ce qui ne peut pas subsister (et d’abord dans le peuple de Dieu !) et l’amènent à s’effondrer servent à rendre manifeste ce qui est inébranlable.
C’est un temps de choix, qui va faire apparaître bientôt ceux qui reçoivent le sceau du Dieu vivant (Ez. 9 : 4 ; Ap. 9 : 10) et ceux qui, pour ne pas perdre leur vie et leur confort, accepterons la marque du rejet de Dieu (Ap. 13 : 16). Ces derniers seront prêts, comme Esaü autrefois, à vendre leur droit d’aînesse (Jésus est le premier né d’entre les morts) pour un plat roux(!) (Gn 25 : 30-34).
Mais « celui qui demeure à l’abri du Très-Haut » n’a rien à craindre (Ps. 91 :1). C’est à lui que Dieu dit : "Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, rien ne t’atteindra » (id. v. 7)
